Sale temps pour nos libertés. Si Alain Finkielkraut et François Sureau s’alarment tous deux de l’esprit du temps, ils n’ont pas les mêmes motifs d’inquiétude. Quand l’un perçoit dans les revendications individuelles et communautaires les ferments d’une régression antidémocratique, l’autre dénonce la menace que ferait peser l’État sur nos libertés individuelles. Des Gilets jaunes à l’immigration en passant par le confinement et la liberté d’expression, les deux hussards ferraillent dans la plus pure tradition française.
Nous autres modernes, pour reprendre le titre du beau livre d’Alain Finkielkraut, pensions qu’il nous avait suffi de tuer Dieu pour libérer l’homme. Délivrés de nos chaînes spirituelles et politiques, sans autres maîtres que nous-mêmes, nous avons découvert les
