Alain Finkielkraut/Elisabeth Lévy : petit clash entre amis


La devise de Causeur « Surtout si vous n’êtes pas d’accord » n’est pas une publicité mensongère. On vient d’en avoir une preuve supplémentaire ce dimanche à L’Esprit de l’Escalier avec ce qu’un rappeur aurait pu qualifier de battle ou un troubadour de tenson. Pour parler normal, c’est à une franche engueulade qu’ont pu assister les auditeurs de RCJ.

À l’origine de cette chaude dispute, le sujet bouillant de la semaine : l’article de Médiapart sur le conseiller com’ du président, Aquilino Morelle, et les aléas qui s’ensuivirent.

Pour le philosophe, c’est une parfaite illustration de la méthode Plenel qui veut que les puissants soient par principe coupables. Les hasards de l’actualité, rappelle-t-il sans cacher son écœurement, ont voulu que les révélations de Médiapart sur les Weston de Morelle sortent la semaine même où l’on enterrait Dominique Baudis –lequel fut victime,  en 2003, des « révélations » aussi abjectes que mensongères du Monde, alors dirigé par qui vous savez.

Elisabeth n’en disconvient pas, mais fait remarquer que faire venir un cireur de souliers à l’Elysée heurte l’inconscient politique férocement égalitaire des Français et peut-être la common decency chère à Orwell. Le moins que l’on puisse dire est que cette remarque agace prodigieusement Alain Finkielkraut et que cet agacement n’est pas du goût de son interlocutrice.

Alors, après ce clash en direct, Alain et Elisabeth sont-ils réconciliés ? Vous le saurez dimanche prochain, en écoutant L’Esprit de l’Escalier

 

 



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