En cette période d’élections départementales, Alain Finkielkraut revient sur le fait politique majeur de ces dernières années : la montée du Front national, devenu le premier parti de France depuis les Européennes 2014. Regrettant l’abandon de la laïcité et des valeurs républicaines par les autres formations politiques, l’auteur de L’identité malheureuse n’économise pas pour autant ses critiques contre le Front national.
Ce parti « démagogique et bonapartiste » serait adepte du « y’a qu’aïsme » en matière économique et sociale : conspuant les élites, Marine Le Pen préconise l’instauration d’un protectionnisme aux frontières sans en mesurer les effets délétères.
Enfin, la perspective de voir une France offerte au Front national se jeter dans les bras de Vladimir Poutine Poutine autour d’un hypothétique axe stratégique Paris-Berlin-Moscou n’enchante guère Alain Finkielkraut qui appelle à ne pas céder aux sirènes du parti frontiste.
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