Dans l’Esprit de l’Escalier, Alain Finkielkraut commente une fois par mois l’actualité face à Elisabeth Lévy. Un rythme qui permet, dit-il, de s’arracher au magma ou flux des humeurs. Retrouvez dans Causeur ses réflexions sur:
– Le désaveu de Jeremy Corbyn en Grande-Bretagne
– Quand le travail n’est plus aimé (la réforme des retraites)
Jeremy Corbyn et Jean-Luc Mélenchon
Ce que je retiens d’abord des élections législatives en Grande-Bretagne, c’est la déroute historique du Parti travailliste. Jeremy Corbyn a été massivement désavoué par les Anglais, de droite comme de gauche. Ils n’ont pas voulu payer du prix de l’antisémitisme la transformation peut-être inéluctable de leur nation en société multiculturelle. Les accointances de Jeremy Corbyn et de nombre de caciques ou de militants du Labour avec tous ceux qui pensent qu’un bon Israélien est un Israélien mort ont été sanctionnées. On ne peut pas dire, comme Ken Livingstone, l’ancien maire de Londres, qu’Hitler était sioniste et prétendre au pouvoir dans le pays qui a mené une guerre victorieuse contre le nazisme.
Il reste à souhaiter que le peuple français réagira avec la même dignité que le peuple anglais et punira dans les urnes ce Corbyn en pire qu’est devenu Jean-Luc Mélenchon
Et en France ? Commentant le revers électoral de Corbyn, Jean-Luc
