Cette semaine, Alain Finkielkraut réagit aux propos qu’a tenus Emmanuel Todd dans L’Obs. Pour le démographe auteur de Qui est Charlie, « il n’y a pas vraiment de problème de l’islam en France. Il n’y a qu’un problème : l’islamophobie. Dire « Je suis Charlie », c’est dire « Je hais les pauvres ».
Aux yeux d’Alain Finkielkraut, ce ne sont que calomnies et insultes lancées à la figure des victimes de l’attentat de Charlie Hebdo, parmi lesquelles Charb, Cabu, Wolinski, Tignous et Bernard Maris. La gauche antifasciste ayant été « démentie par le Allahou Akbar des frères Kouachi, elle devient démente » en mettant la lutte contre « l’islamophobie » au centre de ses priorités alors qu’on tue des juifs et des dessinateurs au nom de l’islam.
Comme dans le dernier roman de Michel Houellebecq, la « soumission » aux diktats de l’islamisme est « en marche, une soumission d’autant plus obscène qu’elle se pare des oripeaux de la compassion » en ramenant la condition des musulmans de France à celle des juifs des années 1930.
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