Accueil Édition Abonné Ah, qu’est-ce que j’aimerais pouvoir être de gauche!

Ah, qu’est-ce que j’aimerais pouvoir être de gauche!

Et c’est la gauche, ou plutôt ce qui en tient lieu, qui m’en empêche...


Ah, qu’est-ce que j’aimerais pouvoir être de gauche!
François Mitterrand en voyage en Allemagne, 18 septembre 1991 © ERICBEN/SIPA Numéro de reportage : 00209485_000002

La gauche a été jeune et jolie, avant d’être assassinée dans son vieil âge par Mitterrand…


Pendant deux siècles, la France a eu une droite et une gauche. Les deux étaient nécessaires, opposées et complémentaires. La première prônait l’ordre, et était attachée au statut quo. La seconde voulait que ça change, même au prix des pires désordres.

La gauche fut belle pendant longtemps. Même si on pouvait être en désaccord avec certaines de ses thèses, elle permettait de rêver. La gauche fut belle pendant la Commune de Paris qui a été piétinée et massacrée par les Versaillais, la droite de l’époque. La gauche fut belle en 1936, quand


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est journaliste et essayiste

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