Dans son dernier livre Impératrice Rouge, Léonora Miano nous invite à réfléchir à tout ce que l’Europe doit à l’Afrique et inversement.
En rentrant de vacances, j’ai repris mes vieilles petites manies masochistes et j’ai allumé ma radio sur France Inter. Je l’ai allumée à l’heure où d’habitude je l’éteins, après les infos et avant que le sirupeux Augustin Trapenard se livre à ses flagorneries quotidiennes, à ses admirations soumises et gênantes, à la limite de l’obscène et à l’endroit de la célébrité du jour venue faire la lumière sur son ego et la réclame de sa petite production artistique.
Augustin Trapenard glousse de jubilation
Ce matin-là, le métrosexuel obséquieux et aux petits soins recevait la romancière Léonora Miano pour son dernier livre : Rouge impératrice. Elle commença par résumer le propos de son roman, celui d’une Afrique puissante, unifiée et prospère
