Pour les dix ans du massacre de Marikana survenu le 16 août 2012, le président de l’Association of Mineworkers and Construction Union (AMCU), Joseph Mathunjwa, a fustigé la politique du gouvernement sud-africain. Devant un millier de personnes, il n’a pas hésité à déclarer que «l’Afrique du Sud, en tant que nation, était plus fonctionnelle pendant l’apartheid qu’elle ne l’est actuellement».
Marikana est située dans la province du Cap-Nord. C’est une tâche indélébile qui continue à poursuivre le gouvernement du président Cyril Ramaphosa. Le 10 août 2012, 3000 mineurs sur les 28000 travaillant dans une mine de platine de cette ville ont déclenché une grève. Menacés de licenciement par la société Lonmin qui les emploie, faute de trouver un accord, les tensions ont fini par dégénérer
