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Sous le pont Mirabeau ne coule pas le fleuve Congo

La France, sa part d'africanité et le piège du wokisme


Pour le président de la République, la France doit assumer sa “part d’africanité”. Jean-Luc Mélenchon rebat sans arrêt les oreilles à ses électeurs du concept artificiel de “créolisation”. Mais beaucoup de citoyens aimeraient déjà que le pays retrouve toute sa francité !


« Nous devons assumer notre part d’africanité » a lancé, récemment, Emmanuel Macron. La réponse se trouve chez de grand poètes francophones.

Dans le recueil Ethiopiques, (1956) de Léopold Senghor, ancien président du Sénégal, le poème d’ouverture, l’Homme et la bête, « pour tabala ou tam-tam de guerre », évoque la genèse d’une nature, hostile et luxuriante, où résonne d’emblée « le long cri de comète qui traverse la nuit / Sous l’arc-en-ciel des sept voyelles.» Aux Ethiopiques, fait écho le cri de révolte, superbe, la plupart du temps, de Cahier d’un retour au pays natal (1947) d’Aimé Césaire. Si Léopold Senghor qui se disait « nègre et francophone », rend un hommage fervent aux langues africaines agglutinantes, se plaisant à établir un lien entre l’aède grec et le griot, c’est pour insister sur ce point : « La priorité revient à la maîtrise


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Marie-Hélène Verdier est agrégée de Lettres classiques et a enseigné au lycée Louis-le-Grand, à Paris. Poète, écrivain et chroniqueuse, elle est l'auteur de l'essai "La guerre au français" publié au Cerf.

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