Tropisme palestinien oblige, l’Agence France Presse (AFP) commet bavure sur bavure dans sa couverture des événements en Israël et à Gaza depuis le 7 octobre. Face aux critiques, la direction reconnaît les faits, mais ne prend aucune mesure pour éviter les récidives.
Cela devait fatalement arriver. Depuis deux mois l’AFP, dont le budget est financé à hauteur d’un tiers par l’État (donc par le contribuable) français, se fait piteusement remarquer sur la scène internationale par ses fautes journalistiques répétées. Faits escamotés, fake news, commentaires inappropriés, son traitement du conflit entre le Hamas et Israël a suscité un tollé sans précédent et scandalisé jusque sur les bancs du Sénat et de l’Assemblée nationale, où l’on a demandé des explications aux responsables.
La bavure médiatique de l’hôpital al-Ahli Arabi
Que l’AFP ait peu de sympathie pour le pouvoir israélien n’est pas un scoop. Mais cette fois-ci, l’affaire est plus sérieuse. Au cours des jours qui ont suivi l’opération « Déluge d’al-Aqsa », l’agence a proposé un récit incroyablement minimaliste des exactions du Hamas. Dans les « papiers généraux » (le nom donné aux dépêches censées ramasser tous les éléments essentiels d’un événement), il n’est question ni des viols, ni des décapitations, ni des corps brûlés, ni des enfants assassinés, précisions qui figureraient dans un texte parlant par exemple de massacres en Afrique). Consternés, plusieurs
