Pendant que les Français (ou leurs journalistes) se passionnent pour la scolarité des enfants de la nouvelle ministre de l’Éducation, que la gauche dénonce un prétendu « séparatisme » scolaire de Mme Oudéa Castéra et s’interroge sur les cours de caté de l’établissement privé Stanislas, au Royaume Uni, la Haute Cour d’Angleterre est invitée à se prononcer d’ici à la semaine prochaine sur une plainte pour discrimination visant la Michaela Community School, école privée très prisée située à Wembley. Jeremy Stubbs raconte.
Alors qu’un débat animé que l’on pensait éteint et qu’une « guerre » entre école publique et école privée reprennent dans l’hexagone, je voudrais ce matin vous raconter l’histoire de Katharine Birbalsingh, la directrice d’une école londonienne – peut-être la directrice d’école la plus célèbre de toute l’Angleterre. Sur l’échiquier politique, ses succès indéniables dans le domaine de l’éducation lui ont valu les louanges de la droite et les huées de la gauche. Car cette femme, née en Nouvelle-Zélande d’un père guyanien d’ascendance indienne et d’une mère jamaïcaine, élevée au Canada, mais ayant passé toute sa vie d’adulte au Royaume Uni, a fondé une école en 2014 qui a battu presque tous les records en matière de réussite scolaire.
« École libre » made in GB
La Michaela Community School, située à Wembley, dans une banlieue difficile de la capitale britannique, fait à la
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