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«Affaire Aya Nakamura»: l’assimilation à l’envers

Le regard libre d'Elisabeth Lévy


«Affaire Aya Nakamura»: l’assimilation à l’envers
La chanteuse franco-malienne Aya Nakamura en Suisse, juillet 2023 © Martial Trezzini/AP/SIPA

Selon des rumeurs persistantes, l’interprète du tube Djadja serait pressentie pour chanter lors de la Cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques cet été. Il est supposé que la chanteuse y interprète une chanson d’Édith Piaf. Comme un tel choix provoque le grand désarroi de militants identitaires, le grand cirque de l’antiracisme est ouvert !


Non, rien de rien

En France tout ne finit pas en chanson, mais en polémique. L’ « affaire Aya Nakamura », on s’en serait bien passé. Cette polémique est partie en flèche, alors que personne n’a officiellement confirmé que la chanteuse revisiterait Edith Piaf lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Ce choix putatif, révélé par L’Express[1], a suscité une salve de critiques, notamment dans les rangs de la droite identitaire. La chanteuse franco-malienne a été huée au meeting de « Reconquête ! » à Paris dimanche,


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Fondatrice et directrice de la rédaction de Causeur. Journaliste, elle est chroniqueuse sur CNews, Sud Radio... Auparavant, Elisabeth Lévy a notamment collaboré à Marianne, au Figaro Magazine, à France Culture et aux émissions de télévision de Franz-Olivier Giesbert (France 2). Elle est l’auteur de plusieurs essais, dont le dernier "Les rien-pensants" (Cerf), est sorti en 2017.

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