L’esprit multiculturel de Marseille n’est plus. Il a laissé place à l’islamisme bien implanté et aux wokistes.
Marseille. Une ville que je connaissais très bien. J’avais trente ans quand je la découvris, elle et sa multitude culturelle, ses accents chantants, ses vendeuses de poissons ; enfin tout ce qui a vraiment existé et qui n’existe plus. C’était l’époque où les immigrés dont beaucoup étaient mes amis se saignaient pour que leurs enfants puissent un jour, grâce à l’école devenir autre chose que des «bougnoules». Juifs et musulmans cohabitaient, ce qui n’a jamais voulu dire qu’ils s’aimaient, mais nous étions d’une génération où le respect des anciens n’était pas une idée vaine.
Pourtant, dans les années 1960, quand les Français d’Afrique du Nord arrivèrent à Marseille, Gaston Defferre n’avait
