Aux prises avec un frigo qui chante la Macarena, entouré d’œuvres d’art, Willem Dafoe parviendra-t-il à s’échapper du gratte-ciel new-yorkais dont il est prisonnier? Réponse mercredi, au cinéma
« L’Homme n’a pas de Corps distinct de son âme, l’Energie est la seule vie, et procède du Corps, l’Energie est l’éternel Délice ». Extraite du Mariage du ciel et de l’enfer, le célèbre poème de William Blake paru en 1793, dont on voit Nemo (Willem Dafoe) compulser le manuscrit, la phrase revient, en voix off, comme un mantra, aux deux extrémités du film A l’intérieur.
Un cambriolage qui tourne mal
Nemo, monte-en-l’air également artiste et bon dessinateur féru d’art plastique, s’introduit par les airs dans un immense et fastueux penthouse high tech perché au faîte d’un gratte-ciel new-yorkais, résidence truffée d’œuvres d’art modernes et contemporaines, dont on comprendra que le maître des lieux, en voyage d’affaires, est un oligarque originaire du Kazakhstan… Déguisé en ouvrier d’entretien, notre cambrioleur correspond à distance par talkie-walkie avec son complice, qu’il n’appellera jamais que « numéro 3 ». Mais voilà que le fric-frac si professionnellement planifié part en vrille : l’autoportrait d’Egon Schiele, pièce maîtresse du casse, manque à l’appel. Mais surtout se déclenche brusquement une alarme assourdissante qui tout à la fois clignote, sonne et siffle en répétant :
