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A la recherche de la quatrième catégorie…

Le billet du vaurien


A la recherche de la quatrième catégorie…
Image d'illustration / Unsplash

Petite suite misogyne (1/2)


Je n’ai jamais eu le choix dans ma vie qu’entre des cinglées, des putes et des paumées. S’il existe une quatrième catégorie, j’adorerais qu’on m’en présente un spécimen avant ma mort. Ce serait une expérience inédite, mais dont je doute qu’elle se produise. Je vous tiendrai au courant.

Le plus troublant pour moi est le rapport sinueux qu’elles entretiennent avec la vérité. Elles se dénudent plus volontiers que d’admettre leurs manigances pour arriver à leur fin. Quand on les prend la main dans le sac, elles répondent : « Ce n’est pas de ma faute. » Ce n’est jamais de leur faute.

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Les folles ont une propension à l’anorexie et à se couper les veines, comme si elles cherchaient à se prouver qu’elles existent. Les putes, elles, aspirent l’argent en même temps que le sperme. Leur rêve secret est de dépouiller l’homme, voire de le châtrer. Elles usent de leur sexe comme d’une matraque.

Les paumées ne savent jamais où elles en sont. Alors, elles cherchent un Maître. Les psys qui sont le plus souvent des charlatans, s’y intéressent de très près. Surtout quand la vie ne les a pas encore défraîchies. Souvent dépressives, faute de quelques gouttes de narcissisme, elles se réfugient sous leur couette. La procrastination est leur refuge. Elles se dépeignent souvent comme des « bipolaires » et en tirent une certaine satisfaction, la seule sans doute que la vie leur offrira.

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Le plus troublant quand on a passé des années à les observer, c’est qu’à première vue elles donnent toutes une impression de parfaite normalité : elles se coulent dans le moule social avec une habileté confondante. On leur donnerait le bon Dieu sans confession. D’ailleurs certains hommes s’y laissent prendre et leur font même des enfants : c’est une assurance-vie pour elles et une garantie de moralité. Elles exigent une égalité des droits et adoptent volontiers le statut de victimes. D’ailleurs, aucune victime ne les laisse indifférentes. Il arrive même que ce soit touchant, quand ce n’est pas ridicule.

En revanche, elles se haïssent toutes entre elles. Leur méfiance instinctive s’exerce en priorité face aux femmes, car nul ne connaît mieux les femmes que la femme. Et c’est pourquoi elles sont à chacune leur pire ennemi, surtout quand elles se font des compliments et des mamours. Ces quelques propos peuvent sembler légèrement misogynes… voire indéfendables. Ils le sont hélas !

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