Bien connue des spécialistes, cette toile de William Bouguereau est un cas à part dans l’histoire de l’art : c’est la première fois que Jeanne la Lorraine est représentée attendant ses voix. Si l’artiste pastiche la manière hollandaise, c’est pour mieux réaliser la synthèse entre trois autres de ses oeuvres magistrales : Gilles de Rais à la Plage (école de Paris), La fille de l’évêque Cauchon soufflant sur le bûcher (école lilloise) et La Valse de Sissi Impératrice (école de la troisième voie en partant de la droite au fond du couloir).
William Bouguereau, Pauvre Lorraine, 1867. Huile sur toile, conservée dans le vestibule de la Fondation Mitterrand.
Vous venez de lire un article en accès libre.
Causeur ne vit que par ses lecteurs, c’est la seule garantie de son indépendance.
Pour nous soutenir, achetez Causeur en kiosque ou abonnez-vous !
Causeur ne vit que par ses lecteurs, c’est la seule garantie de son indépendance.
Pour nous soutenir, achetez Causeur en kiosque ou abonnez-vous !