« La réponse des autorités ainsi que la complexité et l’ampleur des questions supplémentaires auxquelles il faudrait répondre pour éventuellement obtenir une autorisation de mise sur le marché pour le flibanserin ont amené la compagnie à décider de se concentrer sur d’autres produits en développement ». C’est par ce communiqué plein de poésie que le groupe pharmaceutique allemand Boehringer Ingelheim a annoncé ce week-end qu’il abandonnait le développement du Girosa, plus connu sous son surnom de « Viagra féminin ».
De fait, il semble que l’avis négatif émis en juin dernier par l’Agence américaine des médicaments ait été fatal au produit miracle censé doper la libido féminine. On ose espérer qu’il ne s’agit pas là de mesures protectionnistes déguisées, visant à décourager la pénétration du marché américain.
Et puis en vrai, le flibanserin on s’en fout: il nous reste les huitres et le champagne !
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