Le soir du nouvel an à Cologne, des groupes de jeunes hommes éméchés ont profité des rassemblements festifs pour agresser sexuellement des dizaines de femmes. Le lendemain, la police déclarait que la soirée n’avait pas connu d’incidents particuliers puis, après que 90 plaintes furent déposées pour des attouchements, des vols et un viol, le ministre fédéral évoqua des actes impliquant « plus de mille personnes » ayant commis les agressions ou protégé leurs auteurs. L’information qui, dans le cas d’événements d’une telle nouveauté et d’une telle ampleur, circule pratiquement à la vitesse de la lumière, a mis une bonne semaine à émerger et à nous parvenir. Les inhibitions antiracistes et les complexes hérités d’un passé nazi y seraient-ils pour quelque chose » Peut-être car, faut-il le préciser, les voleurs un peu violeurs n’avaient, selon les témoignages des victimes, rien d’aryen. Le chef de la police de Cologne les décrivit comme des hommes « apparemment d’origine arabe ou nord-africaine ».
Les Allemands restent sidérés que la mode des prédations sexuelles observés place Tahrir pendant le printemps égyptien se soit répandue dans une Allemagne généreuse et hospitalière. Surtout ceux qui accueillaient il y a peu ceux qu’on nomme chez nous des migrants et outre-Rhin des réfugiés, avec des banderoles de bienvenue et des ballons multicolores. Du coup, on a minimisé, on a relativisé et on a craint les amalgames. Ainsi la maire de Cologne Henriette Reker a déclaré : « Nous n’avons aucun indice montrant qu’il puisse s’agir de réfugiés séjournant à Cologne », jugeant le rapprochement fait avec les migrants « inadmissible ». Le ministre de la Justice a craint surtout une « instrumentalisation » de ces agressions dans le débat actuel sur l’accueil record de migrants. Le ministre de l’Intérieur, lui, a déclaré que l’apparence des agresseurs « ne doit pas conduire à faire peser une suspicion généralisée sur les réfugiés ».
Depuis les invasions barbares jusqu’aux soldats de l’Armée rouge, les Allemands avaient un peu perdu l’habitude que des mâles allogènes en bandes organisées se jettent sur des femmes seules indigènes.
L’exemple suédois aurait dû inciter madame Merkel à la prudence quand elle a décidé d’ouvrir ses frontières au tiers-monde déferlant. Le pays des blondes scandinaves à la réputation « facile » qui déplorait 421 viols en 1975, en déclarait 6620 en 2014, soit une augmentation de 1472%. La Suède est ainsi à la deuxième place sur la liste mondiale des pays au taux de viol le plus élevé, le Lesotho occupant la première, selon une enquête de 2010.
Comme le déclarait sans complexes Hamid, résident en Suède, dans une enquête menée en 2006 par l’avocate Anne Christine Hjem pour le Tribnual de Svea : « Ça n’est pas aussi grave de violer une Suédoise que de violer une fille arabe. Elles ne sont probablement pas vierges de toute façon. Alors que la fille arabe aura des problèmes avec sa famille. Ce sera une source de honte pour elle. C’est important qu’elle reste vierge jusqu’au mariage. C’est presque trop facile de se taper une Suédoise. Beaucoup de garçons immigrés ont des copines suédoises quand ils sont ados. Mais quand ils se marient, ils prennent une femme convenable, de leur culture, et qui est vierge. Et c’est ce que je vais faire. Je n’ai pas beaucoup de respect pour les Suédoises. Elles se font sauter sans arrêt. »
Et Hamid le Suédois d’adoption n’est pas un loup solitaire. Au Danemark, un mufti a déclaré publiquement que les femmes qui refusaient de porter le voile étaient des « candidates au viol ». En Norvège, où le taux est six fois plus élevé qu’à New York, deux viols sur trois sont commis par des immigrés d’origine extra-européenne, selon les sources policières.
Et face à ces crimes en série, que fait-on ? Pas grand-chose. Pour nos « responsables » politiques qui craignent d’abord les amalgames, les viols massifs semblent n’être que des détails de l’histoire et des dommages collatéraux de la « mondialisation heureuse ». Aux légitimes demandes populaires de sécurité, leurs réponses rappellent cette blague extraite d’un sketch de Coluche : « Dites-nous de quoi vous avez besoin, nous vous expliquerons comment vous en passer. »
*Photo : SIPA.AP21842122_000001.
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