(Avec AFP) – Imitant leurs concurrents déloyaux Uber et Uberpop, certains taxis parisiens misent désormais sur le service et la technologie pour défendre leurs positions et restaurer une image écornée. « Je crois que la profession dans son ensemble a compris le message et est en train de se réformer », indique à l’AFP Serge Metz, PDG des taxis G7. Même son de cloche chez le directeur général des Taxis bleus, Yann Ricordel : « La notation sur les applications mobiles a fait beaucoup de bien pour qu’il y ait une prise de conscience de certains chauffeurs qui ne faisaient peut-être pas assez d’efforts hier et qui en font aujourd’hui ».
Mazette, G7 a carrément mis en place une « charte de qualité » à laquelle ont adhéré 6.000 chauffeurs ! Ces derniers s’engagent à « porter la chemise, la cravate, le costume, ouvrir les portes à leurs clients… », énumère M. Metz. Sur « l’accueil, l’amabilité, les modes de paiement, il y a des progrès, c’est certain », constate Jean Macheras, responsable du réseau « déplacements urbains » de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut), et qui siège à la commission des taxis parisiens. L’irruption des VTC aurait ainsi contraint les taxis à s’adapter, voire à consulter quelques manuels de savoir-vivre. « Comme ils avaient un monopole, ils ne se gênaient pas », concède-t-il.
Dans les milieux autorisés, on murmure même que certains taxis parisiens, particulièrement en rogne contre les VTC, songeraient à dire bonjour, voire à rendre la monnaie aux clients sans rechigner. Mais cette information sujette à caution n’a pas été confirmée par notre service d’investigation !
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