Rarement exposée à l’écran, la haute bourgeoisie algérienne se dévoile dans L’Effacement, où se mêlent pouvoir, silence et violence. Reda Belamri, héritier discret d’un empire pétrolier, est confronté aux injonctions paternelles, à l’humiliation militaire et à une quête d’émancipation.
Une autre Algérie ? Rarement montré au cinéma, le milieu de la haute bourgeoisie d’affaires dans ses tribulations algéroises, ses manigances et ses compromissions. Monsieur Belamri, vieux patron madré de la Sonapeg, énorme entreprise liée aux intérêts pétroliers et gaziers du pays, domine d’une implacable autorité son fils Reda, un jeune homme bien fait bien mis, pas bavard et quelque peu… effacé. Papa Belamri a réussi à le placer dans la boîte, comme « responsable de l’information stratégique », et lui met un bon parti dans la poche : « ne
