Notre chroniqueur passe en revue les différentes formations politiques nationales, lesquelles se mettent progressivement en ordre de marche pour l’élection présidentielle. S’il vote à droite, il ne s’interdit pas de distribuer bons et mauvais points à gauche, au centre ou aux extrémités de notre merveilleux « arc républicain ».
Un citoyen conscient de ses devoirs s’intéresse naturellement à la vie démocratique de son pays. Pourtant, dans l’actualité quotidienne, il me semble que trop souvent il demeure enkysté, sur le plan politique, dans sa sphère partisane. Il a son champion ou sa championne et n’en démord pas. Alors qu’on pourrait espérer, au contraire, une infinie curiosité de sa part et une envie de se mêler de ce qui ne le regarde pas.
Je n’ai jamais compris pourquoi le passionné de politique ne se sentait pas frustré à l’idée de n’avoir pas une sorte de droit de regard universel sur l’ensemble des débats agitant les partis et, partant du sien, de se construire la République qu’il souhaiterait. D’autant plus qu’il pourrait faire preuve à la fois d’objectivité – il ne serait pas concerné – et de lucidité : il ne serait pas ligoté par des liens et des dépendances internes.
Une bonne droite
Les arbitrages qu’il aura à effectuer auront des conséquences importantes, ils engageront notre pays sur des chemins contrastés, désastreux pour
