Le bombardement russe cruel à Soumy dimanche indigne tout le monde. Enfin, presque tout le monde… Avec pareil massacre, Poutine semble déterminé à montrer qu’il n’a aucune ligne rouge.
On va me juger simpliste, ignorant, partial, trop sensible ou naïf. Comme si les guerres ne faisaient pas des victimes. Comme si l’Histoire n’était pas emplie de massacres. Comme si l’Ukraine était le premier pays à souffrir et à pleurer. Pourtant l’horreur qui a frappé Soumy, dans son centre-ville bondé, le dimanche des Rameaux, dépasse l’entendement, l’indignation politique même la plus intense, le dégoût ordinaire devant ce que l’invasion de l’Ukraine par la Russie fait surgir chaque jour. Au point qu’à force de s’installer dans nos vies françaises, ce conflit à la responsabilité
