Le projet de réaménagement de la place du Trocadéro est une nouvelle démonstration de la méthode Hidalgo: imposer par la force une écologie punitive et une idéologie «festive», au détriment de la beauté de Paris et de la vie quotidienne de ses habitants. La préfecture a retoqué ce nouveau délire, mais pour combien de temps ?
Les touristes et sans doute bien des Parisiens qui arpentent chaque jour la place du Trocadéro ignorent probablement que ce haut lieu parisien doit son nom à l’un des plus beaux faits d’armes de la France. En avril 1823, un corps expéditionnaire de 95 000 hommes envoyé par Louis XVIII et commandé par le duc d’Angoulême franchit les Pyrénées, prend Madrid et se dirige vers Cadix où l’Assemblée espagnole, acquise aux idées révolutionnaires, retient prisonnier Ferdinand VII, cousin des rois de France. Le fort Louis est pris à la baïonnette et l’île de Trocadéro tombe. L’armée française ne perd que 31 hommes et la monarchie espagnole est restaurée.
Moins sanglante
C’est une tout autre bataille qui se joue aujourd’hui au Trocadéro, moins sanglante certes, mais tout aussi héroïque. Non contente d’avoir transformé comme on sait
