Ce dimanche 13 avril se tiendra la célèbre course cycliste du Paris-Roubaix. Notre chroniqueur revient sur cet évènement incontournable des amoureux du vélo, et dévoile les enjeux de la compétition cette année.
Flonflons d’accordéon, demis de bière, frites, casse-croutes jambon-beurre ou saucisse… Comme tous les ans, ce dimanche, immuablement le second d’avril, une France populaire va se retrouver, dans une ambiance de kermesse, sur les points névralgiques, du parcours de la reine des classiques cyclistes, Paris-Roubaix, dite « l’enfer du nord », « la dure des dures » à cause de ses 55,7 km de pernicieux pavés disjoints, répartis en 30 secteurs, sur une distance totale de 259,7 km.
Une course mythique et populaire
Dès tôt le matin, une foule bon enfant converge vers ces lieux mythiques de la légende vélocipédique, tels que la tranchée d’Aremberg ou le Carrefour de l’Arbre, où souvent se joue la compétition. Et puis, après le passage des ultimes attardés dont certains arriveront au vélodrome de Roubaix hors délais – ils étaient 18 l’an dernier -, elle regagne ses pénates avec le sentiment d’avoir passé une belle journée. Le spectacle du défilé entre les premiers et les derniers ne dure qu’environ une heure. Les coureurs sont méconnaissables sous leurs masques de poussière s’il fait beau, ou crottés de boue de la tête aux pieds s’il pleut, certains maillots et cuissard sont déchirés victimes d’une violente chute, car on tombe beaucoup sur les pavés.
Disputée pour la première
