Il devient difficile d’aborder le sujet de l’Ukraine sans se faire traiter de « va-t-en-guerre » ou de « Munichois ». Pourquoi ?
Un phénomène de plus en plus prégnant s’impose dans l’espace public : l’adhésion aveugle aux discours dominants, sans nuance ni véritable analyse critique. Ce qui frappe et agace, c’est la facilité avec laquelle certains individus, dépourvus de toute expertise, adoptent une posture péremptoire sur des sujets complexes tels que les conflits géopolitiques (Ukraine-Russie, Israël-Palestine), le réchauffement climatique, ou encore les grandes mutations sociétales.
La superficialité de ces prises de position est alimentée par des médias qui, loin d’être de simples vecteurs d’information neutres, se font les relais d’une narration souvent biaisée par des intérêts politiques, économiques et idéologiques. Au lieu d’inviter au questionnement et au débat, ces discours verrouillent la réflexion
