Accueil Culture La Bretagne au soleil-levant

La Bretagne au soleil-levant

La chronique de Monsieur Nostalgie


La Bretagne au soleil-levant
Soir d’été, 1897, Henri Rivière.

À la mi-mars, avant la saison des cerisiers en fleurs au Japon, Monsieur Nostalgie a soif de nature et nous parle d’Henri Rivière (1864-1951), l’empereur de l’estampe, le Montmartrois du Chat noir qui capta la lumière de Bretagne, du Paris ouvrier mais aussi du pourtour méditerranéen dans des lithographies devenues célèbres…


L’art d’Henri Rivière n’est pas hautain. Il ne surplombe pas celui qui observe son travail avec prétention. Il n’est pas idéologique, dans le sens où il imposerait une pensée dirigiste et voudrait, coûte que coûte, que l’on adhère à un quelconque message. Il ne nous prive pas de notre libre-arbitre. Et, en même temps, il est faussement décoratif, c’est-à-dire qu’il saisit la nature en rendant hommage à sa plénitude. Il se délecte d’une beauté qui serait un peu trop précise, un peu trop soignée, un peu trop élaborée et susciterait cependant une vague de nostalgie. Les lithographies de l’artiste sont des joyaux qui agissent en contraste, comme un double foyer,


Article réservé aux abonnés
Pour lire la suite de cet article et accéder à l'intégralité de nos contenus
Formule numérique dès 3,80€
Déjà abonné(e)  ? Identifiez-vous




Article précédent Hymne à la joie
Article suivant SOS Bordeaux
Journaliste et écrivain. À paraître : "Tendre est la province", Éditions Equateurs, 2024

RÉAGISSEZ À CET ARTICLE

Pour laisser un commentaire sur un article, nous vous invitons à créer un compte Disqus ci-dessous (bouton S'identifier) ou à vous connecter avec votre compte existant.
Une tenue correcte est exigée. Soyez courtois et évitez le hors sujet.
Notre charte de modération