Concernant Trump et l’Ukraine, toute une « bonne presse » entend substituer au doute une pensée univoque, se désole notre chroniqueur. Il refuse de se laisser intimider.
Mon titre renvoie à un sens figuré qui décrit des personnes inconsistantes et sans personnalité.
J’éprouve parfois l’impression que dans la vie intellectuelle et politique, comme dans l’univers médiatique, il y a un désir de nous voir gouvernés par des préjugés, des réflexes, des injonctions venues d’ailleurs. Comme si nous étions incapables de mener ensemble des pensées contradictoires ou de tenir bon sur un certain nombre de convictions fondamentales. Comme s’il était impossible de présumer honnêteté, sincérité et tolérance ; et fatal de les dégrader en soumission, opportunisme et inconstance.
Le droit à la nuance remis en cause
Écoutant François Hollande au Grand Jury le 9 mars si bien animé par Olivier Bost, je l’ai trouvé passionnant, pertinent sur beaucoup de points, en tout cas pas indigne du président qu’il avait été et du remarquable commentateur qu’il sait être quand la vision socialiste ne met pas à mal sa lucidité. Après l’émission,
