Les députés ont débattu hier de l’Ukraine à l’Assemblée nationale. Le Premier ministre François Bayrou a affirmé que l’invasion de l’Ukraine par les Russes en 2022 avait marqué un « basculement entre deux mondes ». Avant cette date, il existait dans l’ordre mondial « des garde-fous qu’on pouvait évoquer, des traités qu’on pouvait brandir, des résolutions qu’on pouvait invoquer, des engagements qu’on pouvait rappeler », regrette-t-il. « Est-ce qu’il faut continuer de mettre plus d’argent pour se réarmer ? La réponse est oui, et donc il faudra forcément faire des choix politiques en la matière » a déclaré de son côté le ministre des Armées M. Sébastien Lecornu. Si la France a « bien sûr eu raison de soutenir l’Ukraine », Marine Le Pen déclare qu’il ne sera jamais question pour son mouvement de « soutenir une chimérique défense européenne ». Les Français sont-ils prêts à travailler plus, collectivement, pour fournir l’effort de défense ? Le commentaire d’Elisabeth Lévy
Il est beaucoup question
