Madame la députée, Monsieur le député,
Le 28 novembre aura lieu un vote du Parlement sur une résolution visant à imposer de manière unilatérale la reconnaissance d’un État palestinien, sans aucune négociation avec Israël.
Or, en l’état actuel, l’« Etat palestinien » serait représenté par l’alliance de l’Autorité palestinienne et du Hamas (classé organisation terroriste), dont l’accord gouvernemental n’a pas été rompu. Cet état de choses — ajouté à la violence et à la barbarie récemment déclenchées à Jérusalem sous l’influence de l’idéologie meurtrière du Hamas et du Djihad islamique —, ferait que cette résolution, si elle était votée, entrerait en contradiction absolue avec nos idéaux démocratiques et le respect constitutionnel des droits de l’homme. Rappelons que le Hamas, le Djihad islamique et même certains membres du Fatah ont salué les assassins de fidèles priant dans une synagogue de Jérusalem-Ouest comme des « martyrs nationaux du peuple palestinien ».
Dans un tel contexte les démocraties ne sauraient en effet, sans grand risque pour leur avenir même, soutenir la fondation d’un nouvel État sous l’influence grandissante de Daesch dans la région.
Je vous renvoie, pour mémoire, à la lettre signée par 110 parlementaires adressée en 2011 au Président Sarkozy. Elle affirmait avec force la nécessité d’une solution négociée s’opposant à toute reconnaissance unilatérale par la France.
J’ose donc espérer que vous voterez le 28 novembre contre cette résolution aux effets que l’on peut craindre contre-productifs, aussi dommageable pour le peuple d’Israël que pour les Palestiniens.
Je vous prie d’agréer, Madame la députée, Monsieur le député, l’expression de mes salutations distinguées.
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