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Ces chaînes qu’on abat: petit mode d’emploi

Le billet d’Ivan Rioufol


Ces chaînes qu’on abat: petit mode d’emploi
Le journaliste et polémiste Ivan Rioufol © Hannah Assouline

Les éventuels scandales ou dérapages à l’antenne ne sont que des prétextes : un système politique et médiatique endogame est ravi de pouvoir faire taire les esprits trop libres s’exprimant sur C8. Une minable comédie totalitaire, observe notre chroniqueur


L’Arcom est un obstacle à la démocratie et à la liberté d’expression. L’autorité de régulation de l’audiovisuel, qui a obtenu du Conseil d’Etat, mercredi, la confirmation de l’éviction de C8 et de NRJ 12 de la TNT à la fin de ce mois, est un instrument politique au service de la pensée officielle. Son président, qui fait surveiller le contenu des débats télévisés, est d’ailleurs choisi par le chef de l’Etat.

Rappels à l’ordre

En l’occurrence, s’agissant de C8 (400 salariés), l’Arcom a voulu punir une des chaînes du groupe Bolloré, coupable d’excès de liberté à travers Cyril Hanouna. Or, comme j’ai


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Journaliste, éditorialiste, essayiste. (ex-Le Figaro, CNews, Causeur)

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