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Le rond, maître du jeu

La chronique du dimanche de Thomas Morales


Le rond, maître du jeu
Jacques Villeret, Jane Birkin et Michel Blanc, "Circulez y'a rien a voir" de Patrice Leconte, 1983 © NANA PRODUCTIONS/SIPA

Monsieur Nostalgie nous parle de Jacques Villeret (1951 – 2005), disparu il y a vingt ans, et qui a fait l’objet d’un documentaire « Drôlement tragique » réalisé par Christophe Duchiron, diffusé sur France 3 et visible en replay sur la plateforme France TV


Quand d’habitude, la télévision évoque Jacques Villeret, elle psychologise à mort. Elle sort les violons et le pathos englue les images d’archives. Elle se repaît des douleurs du comédien, il en était rempli, à ras-bord même, pour bien nous instruire que derrière la vedette, l’homme fracassé et instable, sommeillait. Que derrière les rôles, la misère sourde des existences sur un fil criait son désespoir ; alcool, divorce, fisc, origine, Villeret est, à lui seul, une mine d’or pour les contempteurs du divan. Un provincial venu de Loches, fils d’un agent d’entretien et d’une mère coiffeuse qui a décroché l’un des plus difficiles concours d’Etat, un exemple de la méritocratie des planches, formé par Louis Seigner. Oh


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Journaliste et écrivain. À paraître : "Tendre est la province", Éditions Equateurs, 2024

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