Habitué aux joutes médiatiques, hier comme dirigeant communiste, aujourd’hui comme chroniqueur politique, Olivier a des tripes et du cœur quand il s’agit de défendre ses idées. «J’aime qu’on me contredise!» pourrait être sa devise.
Longtemps, j’ai pensé que cela ne changerait jamais. Qu’il serait toujours possible de dialoguer sans s’accorder sur tout.
Au collège Jules Ferry à Langon (33), dans mon équipe de basket et à l’école de musique, j’ignorais la religion de mes copains.
Le dimanche, à la table de mon grand-oncle, ancien résistant et déporté, maire et conseiller général communiste d’une terre entre Garonne et coteaux, se retrouvaient, autour d’une lamproie ou d’une alose, le curé de la paroisse et des barons de la droite locale. Dès son arrivée tonitruante, Robert Escarpit avait l’habitude de dévorer tous les chocolats. Quand je questionnais mon grand-oncle sur son dernier
