Avec sa « révolution du bon sens », Donald Trump remet radicalement en question les politiques climatiques et sanitaires récentes. Le nouveau président américain sort de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) et des Accords de Paris. Et rouvre le débat sur les vaccins ou le changement climatique, des dogmes jusqu’ici intouchables, observe notre chroniqueur.
La « révolution du bon sens », dont s’est réclamé Donald Trump lundi dans son discours d’investiture, est une hérésie pour les idéologues au pouvoir, emmurés dans leurs croyances. Cette rupture blasphématoire s’annonce néanmoins historique. Elle a pris pour cible, dans l’immédiat, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et les Accords de Paris sur l’urgence climatique, qualifiés d’ « escroqueries » par le président des Etats-Unis. Vont être remises en question, spectaculairement
