Pour exercer son deuxième mandat, le président élu Donald Trump va s’entourer d’une équipe d’hommes et de femmes fortunés. Si ses détracteurs dénoncent dans ce casting une oligarchie, on ne peut pas s’empêcher de penser que l’indépendance financière de ces nouveaux responsables politiques est, peut-être, la dernière chance des États-Unis de résister au rouleau compresseur du wokisme tout-puissant.
Les États-Unis n’ont jamais porté Karl Marx dans leur cœur. Alors que les écrits du philosophe allemand ont révolutionné la pensée politique sur le continent européen et bien au-delà, l’Amérique a tout fait pour barrer les idées de la lutte des classes et de l’égalité sociale. Pendant de longues années le « Manifeste du parti communiste » a été censuré sur le territoire américain et quasiment interdit durant la période du maccarthysme. Cependant, un siècle et demi après la naissance du marxisme, pendant que la gauche progressiste européenne est devenue, à l’image de LFI de Jean-Luc Mélenchon, un grand corps malade, la droite américaine fait sa révolution. Cette fois-ci, ce sont les forces conservatrices incarnées par des personnalités très riches qui portent, aux yeux de la majorité écrasante des citoyens américains, le message de liberté politique, de bon sens social et de prospérité économique.1
L’image de Donald Trump sur la tribune d’un meeting électoral, poing levé, visage en sang après une tentative échouée de son assassinat restera un symbole puissant de cette révolte : transcrite par le résultat des
