En s’attaquant au cinéma de genre, Noémie Merlant pensait-elle défendre le genre féminin ? Raté
Noémie Merlant est comédienne. Depuis peu, Noémie Merlant est cinéaste. Demain, peut-être, sera-t-elle aux côtés d’Adèle Haenel la porte-parole du féminisme au cinéma. Pour l’instant, elle nous arrive avec sa deuxième réalisation explicitement intitulée Les Femmes au balcon, une fiction marseillaise qui se veut un film de genre, en l’occurrence très genré : tous les hommes y sont des crétins décérébrés. Jusque-là tout va bien. Mais Noémie Merlant s’est-elle bien rendu compte que toutes les femmes qui leur font face ne valent pas mieux ? On nous rétorquera qu’elles prennent symboliquement le pouvoir, qu’elles deviennent les moteurs de l’histoire et de l’Histoire. Vraiment ? À la bêtise masculine succède l’imbécillité féminine… La belle affaire ! Rien ne vient sauver ces pauvres personnages qui crient, hurlent et se déchaînent pour un rien. Et pour rien.