L’effondrement du régime de Bachar al-Assad, sous la pression d’islamistes se présentant comme nationalistes, serait une « opportunité » historique pour le peuple syrien et la région, tentent de nous convaincre nombre de politiques et d’éditocrates. Le réveil sera terrible, prévient notre chroniqueur.
Lénine ou Staline disait que la guerre est un accélérateur de l’histoire. Oui, sauf à Paris où les milieux culturels et médiatiques sont immobiles dans l’aveuglement et l’arrogance, guerre après guerre.
Damas est tombée et ils se sont réjouis. X a été leur salon ou plutôt leur Galerie des Glaces où ils ont exposé leur vertu comme certaines femmes vérifient la courbe de leurs fessiers devant une baie vitrée à la sortie de la salle de sport. Les mêmes qui vous mettent en garde contre le danger du RN sautent de joie à la nouvelle de l’entrée d’Al-Qaeda à Damas. Les mêmes qui se disent capables de prédire au dixième de degré près la température terrestre en 2050 ne sont même pas capables de reconnaître un djihadiste avec barbe et AK47. Pire, le président de la République à l’époque du Bataclan vous dit par communiqué interposé que les déclarations du principal dirigeant des rebelles sont encourageantes. C’est drôle, les socialistes croient au repentir
