En villégiature studieuse à Roquebrune-Cap-Martin (il y a pire…), notre chroniqueur trouve le temps de s’émouvoir de l’omniprésence, dans l’hôtellerie et la restauration, de travailleurs immigrés italiens, venus en voisins, et de la difficulté extrême à recruter des Français. Xénophobe, va!
Tout le personnel de l’hôtel Victoria où la direction de Lecture en fête m’a logé est italien — et charmant, bien élevé, attentionné, parfaitement bilingue. Mais où sont les Français ?
Dans les cuisines des restaurants de ma ville natale — et qui est probablement, après de vastes détours, celle où je mourrai —, ce sont les Africains qui réalisent la bouillabaisse, les supions et l’aïoli. Des Français, nulle nouvelle.

Je me suis enquis auprès des patrons des gargotes des raisons de leurs difficultés de recrutement local. « Refus de travailler après 19 heures, et pas plus de 35 heures par semaine. Ils veulent avoir leurs soirées pour batifoler avec
