Cyrille Eldin a été condamné pour « violences psychologiques » sur son ex-compagne. L’ancien animateur- vedette de Canal+ est aujourd’hui séparé du fils qu’ils ont eu ensemble, au chômage et sans possibilité de travailler. En attendant l’appel de cette condamnation, il veut rétablir la vérité.
Causeur. Précisons d’abord que nous sommes tous amis. Le 14 octobre, on a appris dans la presse (qui a traité votre cas avec la gourmandise due à un ancien animateur vedette sur Canal +) votre condamnation par le tribunal de Nanterre à six mois de prison avec sursis pour violences psychologiques sur votre ex- compagne. C’est exact ?
Cyrille Eldin. J’ai été condamné pour trois chefs d’inculpation. Détention d’arme : c’était l’arme de mon père que je cachais au fond d’un placard (sans munition), depuis sa mort en 1997 ; et que je n’ai évidemment jamais utilisée. Détention de stupéfiants, en l’occurrence du cannabis (qui était pour l’essentiel du CBD, produit légal) et 1,4 gramme d’ecstasy qui avait été donné à ma compagne au cours d’un mariage et que nous n’avions jamais consommé. Mais si j’ai été à la une de certains médias, c’est évidemment à cause de la condamnation pour violences psychologiques sur mon ex-compagne. Je fais appel, parce que je suis innocent.
Vous êtes en tout cas présumé tel. Les plaignantes ne manquant jamais de tribunes extrajudiciaires, nous donnons la parole à la défense, comme nous l’avons fait avec Yoann Manca. Racontez-nous votre version de l’histoire.
Sandrine Calvayrac et moi nous sommes rencon- trés fin 2015. Pendant trois ans nous avons vécu une histoire parfois orageuse, souvent insouciante et toujours passionnée. Il faut dire que tout nous souriait, j’étais alors un des visages vedettes de Canal, j’avais embarqué Sandrine au « Petit Journal », on s’embras- sait à l’écran pour la Saint-Valentin, on voyageait. Bref, on était un couple assumé, même si on ne vivait pas ensemble, car je n’étais pas encore divorcé. Il y avait des crises, des sautes d’humeur mais la plupart du temps, c’était joyeux. Quand elle m’a brutalement quitté en 2018, j’en ai bavé. Je n’ai eu aucune nouvelle pendant trois ans et, en avril 2021, elle débarque au Théâtre de l’Atelier où je joue le rôle de Michel Rocard dans L’Opposition. Elle me fait le grand jeu, me dit que je suis l’homme de sa vie, qu’elle veut un enfant de moi. Elle m’envoie L’Attente de Johnny Hallyday, une chanson d’excuses. Je plonge bien sûr, je suis flatté, je veux retrouver la magie de notre histoire. Je suis partant pour un enfant. J’aime être père. Je suis très fier de mes deux aînés, Camille, 23 ans et Roman, 20. Ils vivent avec moi et nous sommes très soudés.
Et alors, la magie revient ?
Les premières semaines,
