La ville belge gangrénée par le communautarisme musulman n’a pourtant plus rien d’européen.
La commune bruxelloise de Molenbeek est en lice pour devenir… capitale européenne de la culture 2030. Avec la très jolie ville universitaire de Louvain, dans le Brabant flamand, et Namur, capitale de la Wallonie, elle fait partie des trois dernières candidates sélectionnées par un jury international pour porter durant une année le titre institué en 1985 à l’initiative de l’actrice Melina Mercouri.
Ville pionnière de l’islamo-gauchisme
Molenbeek est pourtant associée depuis le mitan des années 2010 au terrorisme. Les chaînes de télévision du monde entier se pressaient alors dans ce fief où quelques-uns des terroristes qui ont endeuillé l’Europe et le monde ont radicalisé leur pensée et fourbi leurs premières armes : les assassins du commandant Massoud – tué deux jours avant le 11 septembre -, la fratrie Abdeslam, le cerveau des attentats de Paris Abdelhamid Abaaoud…
Depuis, rien n’a vraiment changé et les politiques communautaristes menées par les responsables politiques de gauche n’ont jamais été endiguées. Le fléau remonte aux années Moureaux, du nom du bourgmestre historique de la commune qui est l’auteur de la loi réprimant, depuis 1981, les actes inspirés par le racisme et la xénophobie, mais qui fut surtout l’instigateur d’une politique clientéliste à destination de la communauté musulmane, fermant les yeux sur les dérives islamistes contre la promesse de voix. Le socialiste fut en cela un des pionniers de l’islamo-gauchisme.
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C’est sa fille Catherine qui a repris le flambeau à la tête de l’entité, après un intermède libéral entre 2012 et 2018. Bien que fragilisés lors des récentes élections communales d’octobre 2024, elle et son parti sont restés en tête (23,1 %), devant les… communistes du PTB (22,2 %), avec en embuscade la « Team Fouad Ahidar » (14 %), du nom du responsable politique qui qualifiait les attentats du 7 octobre 2023 de « petite réponse donnée par une partie du Hamas à Israël ».
Nouvelle identité bruxelloise
Si on peut rappeler que le nom complet de la localité est Molenbeek-Saint-Jean, il y a bien longtemps que la deuxième partie du toponyme est passée à la trappe. Alors, de quoi la culture est-elle le nom dans la commune qui brigue le titre de capitale européenne en la matière ? A voir les commerces et leurs enseignes, à entendre les conversations dans certains des quartiers de l’entité, à déambuler dans les rues où l’on ne flâne jamais vraiment, on doute que celle-ci ait quoi que ce soit d’européenne.
La culture à Molenbeek pourrait se résumer à être une diversité désormais introuvable car peu ou prou rappelle encore le caractère bruxellois de la commune, si ce n’est dans les quelques zones préservées ainsi que, le samedi soir, une fois tous les quinze jours, lorsque le club de football local y évolue au deuxième échelon national devant un public majoritairement « brusseleir » (bruxellois). Elle est aussi avant tout l’inculture. Dans un tract, qui a fait les gorges chaudes des opposants politiques depuis qu’il a été débusqué par la tweeteuse Lavissima B., la bourgmestre appelait à « venir fête c’est 4152 voix (…) Buffet et enbience sympa » (orthographe certifiée d’origine).
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La désignation de Molenbeek comme capitale européenne de la culture ferait, par ailleurs, craindre la mainmise sur les manifestations prévues dans ce cadre des Frères musulmans et d’autres officines ayant pignon sur rue à Bruxelles, mais aussi l’avancée de l’agenda wokiste. La composition des membres « chargés de projet » laisse craindre le pire ; les « jeunes » s’étant coalisé pour soutenir le projet en appellent eux à une « nouvelle identité bruxelloise » – à ce titre, permettez-moi de rappeler que le narratif diversitaire vanté jusqu’à la nausée par les responsables politiques de gauche a été imposé aux Bruxellois d’origine plus que validé par ceux-ci.
Molenbeek-Saint-Jean mérite pourtant bien mieux. Après avoir été une terre de paysans, elle fut un des fers de lance de la révolution industrielle à Bruxelles, au point d’être surnommée le « petit Manchester ». Ce bastion réellement populaire aux côtés de communes huppées de la capitale s’est transformé avec la désindustrialisation et l’arrivée des vagues migratoires dès les années 60. Un demi-siècle plus tard, plus de la moitié de ses habitants sont étrangers ou d’origine étrangère. Et ceux-ci ont fini par imposer leurs modes de vie sous le regard complaisant des responsables politiques en place.
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