En traitant les partisans de Donald Trump d’ « ordures », Joe Biden met Kamala Harris dans l’embarras. Il assure depuis que ses propos ne visaient que des personnalités de l’entourage immédiat du candidat républicain, notamment ceux qui rient aux blagues un peu racistes du comique Tony Hinchcliffe, lequel avait comparé Porto Rico à une « île flottante d’ordures » lors d’un meeting de Donald Trump dimanche. La polémique amuse et conforte par ailleurs toute une gauche américaine qui a rejoint Donald Trump, dont nous passons ici en revue les plus surprenants ralliements.
Lorsque vous êtes un “liberal” aux États-Unis, c’est que vous êtes plutôt de centre gauche, par opposition au camp conservateur. Depuis les années Obama, les “classical liberals” américains (c’est-à-dire les libéraux classiques) sont de plus en plus nombreux à voir d’un mauvais œil le durcissement de l’aile gauche du Parti démocrate, laquelle cède aux modes idéologiques les plus ubuesques : idéologie transgenre, promotion de la censure sur les réseaux sociaux, appel à ne plus financer la police, racialisme ségrégationniste, dépénalisation de certains types de vols, ouverture
