Johanna Olson-Kennedy est un médecin spécialiste en médecine pédiatrique à Los Angeles. Elle est surtout une militante très engagée dans la médecine de genre. Le genre de militante qui cache les résultats d’une étude si elle ne va pas dans son sens…
Or c’est justement ce qui vient d’arriver !
À Los Angeles, le docteur Johanna Olson-Kennedy, médecin influent et défenseur des traitements de genre pour les adolescents, a reporté la publication d’une étude sur les bloqueurs de puberté, en raison du climat politique actuel aux États-Unis. Cette recherche, commencée en 2015, financée au niveau fédéral, a impliqué 95 jeunes à qui des bloqueurs de puberté ont été administrés. Les résultats de l’étude n’ont pas révélé d’amélioration de la santé mentale chez les participants. « Je ne voulais pas que notre travail soit utilisé comme une arme », s’est justifiée Mme Johanna Olson-Kennedy, interrogée sur les raisons de sa décision de ne pas publier les résultats.
Le militantisme trans s’appuie sur un dogme qui vise à faire des bloqueurs de puberté et de la mastectomie (ablation des seins), la réponse aux problèmes des enfants qui se pensent nés dans le mauvais corps. Une réponse qui doit être mise en œuvre le plus tôt possible, tant la dysphorie de genre est selon les militants de la cause un problème existentiel. Il s’agirait littéralement d’une question de vie ou de mort, puisque certains médecins mettent en avant leur connaissance de cette pathologie pour prétendre que les interventions précoces empêchent les suicides des adolescents. C’est ainsi qu’ils convainquent des parents souvent dépassés et qui craignent pour la vie de leur enfant d’entrer dans des processus thérapeutiques qui peuvent le rendre stérile ou conduire à la mutilation.
Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
La théorie de ces médecins militants, c’est qu’en remettant les enfants et les ados dans le « bon corps », ils retrouveraient leur équilibre. C’est pourquoi l’étude se focalise sur des enfants de 8 à 15 ans. Le problème, c’est que l’étude ne confirme pas cette théorie. Alors pourquoi ne pas avoir regardé cela en face ? Après tout, ce qui devrait toujours guider les recherches c’est l’intérêt du patient et non l’idéologie du médecin. Il faut croire que non, selon Mme Olson-Kennedy. Il faut aussi dire que, s’il est agréable de passer pour la papesse de la dysphorie quand la médecine de genre est à la mode et vue comme une discipline progressiste, cela devient plus compliqué quand par manque de discernement ou absence de rigueur scientifique, on a mutilé et abimé des enfants qui devront toute leur vie vivre avec des effets secondaires ou un corps incomplet.
Deuxième problème pour le docteur Olson-Kennedy, c’est aussi en présentant la médecine de genre comme une façon de prévenir les suicides chez les enfants et adolescents atteints ou croyant être atteint de dysphorie de genre, que les cliniques spécialisées et la discipline en elle-même ont obtenu des financements. Pour cette étude, dont la médecin-star de la mastectomie a donc dissimulé les résultats, son équipe a touché 9,7 millions de dollars du National Institute of Health (NIH), organisme de santé publique fédéral. En cacher les résultats s’apparente aussi à escroquer les citoyens qui l’ont financée. Dernier point, c’est aussi grâce à cette affirmation que les militants trans ont infusé idéologiquement nombre de responsables politiques et ont influencé les organismes chargés de santé publique (Planning familial en France, notamment) ou luttant contre les discriminations (Dilcrah, par exemple chez nous).
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Pourquoi avoir investi le champ de la lutte contre les discriminations ? Parce que si lutter contre une impossibilité biologique est absurde, transformer cette impossibilité en injustice sociale permet aux militants trans de nier le caractère pathologique de la dysphorie et de se présenter en victimes d’une société intolérante. Et c’est notamment par ce biais-là qu’ils partent à l’assaut des politiques, lesquels doivent prouver qu’ils sont à la fois éclairés, vertueux et épris de justice, en autorisant bloqueurs de puberté et opérations mutilantes. Soutenir la cause trans devient ainsi valorisant.
Le problème est que ces militants ont imposé jusqu’à présent leurs croyances en l’absence de toute étude scientifique valable. Et en laissant faire, politiques et hauts fonctionnaires ont exposé des enfants à des interventions sur leur corps dont ils ne peuvent mesurer les conséquences et qui sont souvent irréversibles. On cautionne le fantasme de pouvoir changer de corps, alors que l’on ne peut que prendre l’apparence de celui du sexe opposé. Et cela au prix d’un traitement médicamenteux à vie.
Dogmatisme trans
Seulement voilà, au fur et à mesure que des études rigoureuses sont menées, le discours et les dogmes des militants trans s’avèrent non seulement faux mais dangereux. Ils nient le fait que la nouvelle mode trans amène en consultation de plus en plus d’enfants et d’adolescents mal dans leur peau et en grande souffrance. Ils peuvent présenter des traits autistiques, dépressifs, présenter des traumatismes importants, de l’anxiété, avoir déjà des tendances suicidaires. Or, le moment de la puberté, par les perturbations qu’il génère, est très déstabilisant pour les enfants : la découverte de la sexualité peut faire peur et il a été noté que parmi les candidats au changement de sexe, certains font ce choix car ils n’assument pas, pour des raisons culturelles, personnelles, sociales ou religieuses, leur homosexualité. Enfin, la transidentité est devenue aussi un moyen pour une certaine jeunesse d’affirmer sa révolte en frappant de ses petits poings serrés les réalités qui la dérangent et auxquelles elle n’échappera pas. Ce n’est souvent qu’une passade, le changement de genre est à la mode, et pour la plupart des jeunes cela passe en grandissant. Sauf si on est allé très loin… Or, il y a chez les médecins comme Johanna Olson-Kennedy, une conviction militante qui les pousse à dissimuler aux enfants la réalité de ce dans quoi ils s’engagent. D’ailleurs si on montre beaucoup de mastectomies réussies, on montre moins de reconstructions de pénis, et pour cause. On ne peut revenir sur certains gestes: une fois le pénis ou les seins tranchés, on ne peut les remettre en place. Ou alors dans le cas des seins, l’allaitement n’est plus possible. Quant aux bloqueurs de puberté et aux hormones, ils peuvent rendre stérile.
Des jeunes en souffrance cherchent dans le geste radical qu’est le changement de sexe, la résolution de tous leurs problèmes mentaux. Or ce type de démarche est voué à l’échec. Que des adultes les poussent alors à prendre une décision sur laquelle ils ne pourront revenir et dont ils n’ont pas les moyens d’évaluer les conséquences est dramatique.
D’ailleurs la réaction de la praticienne mise en cause est édifiante. Interrogée sur les raisons de sa dissimulation, elle explique qu’elle craignait que les mauvais résultats ne soient instrumentalisés politiquement. Or non seulement les résultats de cette étude peuvent réduire à néant les revenus très lucratifs que génère la médecine de genre, mais surtout ils finiront à terme par abîmer l’image de ces médecins démiurges qui préfèrent ignorer la réalité quand elle les dérange dans leurs convictions, que protéger leurs patients. Et c’est cette dimension qui dit qui sont réellement ces profils de thérapeutes. Leurs réactions face aux démentis que leur inflige la réalité dévoile le véritable moteur de leur militantisme : une haine de soi et une volonté de détruire tellement forte qu’elle s’en prend à ce qu’il est impossible de changer, la réalité biologique. Cette rage idéologique les rend imperméables à la multiplication des études qui alertent sur la dangerosité de leurs pratiques et leurs conséquences. Le mal qu’ils font, ont fait ou feront à beaucoup de leurs patients est nié ; plus leurs théories se révèlent fausses, plus leur violence s’accroit. Il y a une dimension totalitaire et folle dans la démarche trans qui ne pouvait qu’aboutir à cet échec scientifique et moral. Il est posé, reste à savoir quand les politiques le regarderont en face.