Il y a cent ans mourait le prix Nobel de littérature 1921. Le nouvel essai que lui consacre Guillaume Metayer démontre que son étiquette d’écrivain néoclassique lui a été collée par ses lecteurs nationalistes.
Il y a 100 ans mourait le prix Nobel de littérature 1921. Une biographie et un essai – à propos de l’appropriation « nationaliste » de son œuvre – permettent un diagnostic : le « Cadavre » (dixit les surréalistes) bouge encore.
On passera assez vite sur la biographie de Henriette Chardak : elle est copieuse, enlevée, personnelle (le ton) et apporte tous les détails souhaités à qui voudrait les connaître. Elle intègre naturellement la bibliothèque – rayon « Références ».
On s’attardera plus sur l’essai de Guillaume Métayer, qui a beaucoup d’audace, voire de témérité. Jugez vous-même : Anatole France (1844-1924) ET le nationalisme littéraire (sujets de son livre) – on fait plus « glamour » (a priori, évidemment).
Anatole France et le nationalisme littéraire sont deux points aveugles de la critique contemporaine – à
