Mystères au Cameroun…
Ça commence par une phrase qui pourrait paraître anodine: « Une femme a disparu et tout le monde la cherche. » Elle va pourtant entraîner la narratrice, Constance, dans un labyrinthe complexe où la fiction chevauche la réalité, sans que l’on sache vraiment si le fil de la narration conduit à la vérité. Constance a 17 ans lorsqu’elle découvre la capitale du Cameroun, Yaoundé, ville sans feux rouges, mais aux sept collines et à l’atmosphère moite, admirablement décrite par Anne-Sophie Stefanini, romancière et éditrice parisienne. « Les images de la ville se succédaient et la lumière orange des lampadaires au sodium créait un brouillard magique », écrit-elle avec la précision digne d’André Gide, l’écrivain attiré par l’Afrique.
