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Doliprane: un symbole cher payé

Psychodrame étrange autour de la revente de l’antalgique à un fonds d’investissement étranger


Doliprane: un symbole cher payé
Audrey Derveloy et Rafik Amrane, dirigeants de Sanofi, sur le site de Lisieux, lieu de production du Doliprane, octobre 2023 © ROMUALD MEIGNEUX/SIPA

Mi-octobre, les Français ont appris que l’entreprise Opella, filiale de Sanofi en charge notamment du célèbre médicament Doliprane, allait être vendue à un fonds d’investissement américain. Ce genre d’actualité n’est d’habitude relayée que par la presse économique spécialisée, et il est très rare que le grand public s’y intéresse ou s’en émeuve outre mesure…


Pourtant, cela n’a pas été le cas ! Et, pour une fois, ce n’est pas tellement du fait des syndicats, bien que cette décision risque d’affecter deux sites de production en France et 1700 emplois.

D’un côté, il y a le Doliprane, ce médicament largement utilisé et apprécié dans les foyers français et, de l’autre, un fonds d’investissement étranger, ce que le grand public considère, probablement à juste titre, comme le paroxysme de la capitalisation au détriment de l’humain.

Un médicament érigé en symbole lors de la crise sanitaire

Nul besoin d’être féru d’économie pour comprendre ce qui se joue réellement ici : la désindustrialisation de la France et la perte d’une souveraineté nationale. Déjà, en 2014, dans un autre secteur qu’est celui de l’énergie, les Français s’étaient émus de la cession

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Entrepreneure et gérante de TPE

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