Le dernier putsch au Niger a provoqué une dégradation rapide des relations avec la France, l’ancienne puissance coloniale. Sous l’influence de figures panafricanistes (comme le militant raciste Kemi Seba, arrêté en France cette semaine), le gouvernement a entrepris de réécrire son histoire en effaçant les traces françaises dans la capitale, Niamey.
Depuis le coup d’État du 26 juillet 2023, le Niger et ses 26 millions d’habitants sont dirigés par une junte militaire. Les relations avec la France, ancienne puissance coloniale, se sont rapidement détériorées après que les militaires ont refusé de restituer le pouvoir au président Mohamed Bazoum, malgré les pressions de Paris. Des manifestations anti-françaises ont alors éclaté à Niamey, la capitale, forçant la France à organiser l’évacuation de ses ressortissants, à fermer son ambassade et à retirer ses troupes présentes dans le cadre de l’opération Barkhane, mission initialement lancée pour aider les pays d’Afrique de l’Ouest à lutter contre le terrorisme islamiste au Sahel.
Un régime parano
Désormais perçue comme une menace, sans cesse accusée d’exploiter les ressources du Niger à son propre avantage, la France est devenue la cible régulière du régime du Général Abdourahamane Tiani. Pointant
