Depuis que la justice lui a fait comprendre qu’il ne fallait pas bloquer l’autoroute sans autorisation pour les besoins de ses clips, le rappeur d’origine algérienne Sofiane Zermani est devenu la coqueluche de la presse culturelle. Il est actuellement à l’affiche du film Barbès, Little Algérie. Critique.
Dans le milieu, François Guerrar, devenu Hassan Guerrar, est connu depuis des lustres comme attaché de presse de cinéma. Le quartier parisien de Barbès lui est d’autant plus familier qu’il y vit de très longue date. Pour son premier « long », lui qui auparavant n’a jamais réalisé aucun court-métrage ni fait la moindre école de cinéma, le « débutant » a su s’entourer : pas moins de trois coscénaristes, des techniciens avertis, un casting intelligent – et beaucoup de bonne volonté. Cela se sent : dans Barbès, Little Algérie, Hassan Guerrar a mis énormément de lui-même. En cela, c’est vraiment ce qu’il est convenu d’appeler un film d’auteur.
Aux bons soins de l’oncle Malek
Malek (Sofiane Zermani, étonnant de justesse dans ce difficile contre-emploi), Algérien de souche et mal-aimé d’une fratrie, en rupture avec sa parentèle du bled, mais en deuil de
