Notre chroniqueur ne s’est jamais laissé aller à se moquer d’un élève en grande difficulté. Bien au contraire : il a toujours tâché de comprendre d’où venaient les difficultés du disciple… Il n’est pas du genre à se moquer des errances de Sébastien Delogu, bien qu’il soit ostensiblement ignare, incompétent, de culture nulle et qu’il drague l’électorat antisémite. C’est du côté de la formation du député de Marseille qu’il faut essayer de trouver les sources de ses errances — les siennes et celles de ses semblables, tous réunis à gauche, comme par un fait exprès.
Je ne suis pas de ceux qui se gaussent lorsqu’ils entendent Sébastien Delogu ânonner (un joli verbe, en ce qui le concerne) difficilement un texte qu’il a sous les yeux, ou ignorer qui était Pétain.
(Quelle idée ils ont eue, à LFI, de demander à un Delogu de lire leur déclaration… Ou est-ce pour que leur électorat le plus analphabète s’identifie à un député qui ne l’est pas moins ? Ça procèderait assez du mépris dans lequel les gens de gauche tiennent les gens de peu…)
La dyslexie est un handicap dont on n’a pas à se moquer — encore que les clients de l’ancien chauffeur de taxi marseillais puissent s’inquiéter, rétrospectivement, des capacités du député des Quartiers Nord à distinguer sa droite de sa gauche.
Pédagogue un jour, pédagogue toujours. Je me suis efforcé de comprendre la source de
