Le chef de l’Église catholique est actuellement à Djakarta, capitale de l’Indonésie, pays de 275 millions d’habitants dont 80% sont musulmans. Politiquement, le Pape François semble ne se préoccuper que du « Sud global ».
Alors qu’on incendie en France églises et synagogues au nom de l’islam, notre pape dont le nom pourtant signifie « de France » (que l’on prononce François, Francis ou Francisco) est en visite dans « le premier pays musulman du monde », dans l’indifférence manifeste à ces incendies, comme d’ailleurs aux massacres quasi quotidiens perpétrés par les islamistes sur les chrétiens, par exemple au Burkina Faso.
François est venu à Marseille l’an dernier (précisant qu’il ne venait pas pour autant « en France »), pour nous exhorter à ouvrir grand nos frontières d’Europe aux migrants du monde entier (musulmans, dans leur écrasante majorité).
On l’a à peine entendu lors du 7 octobre, et plus du tout à chaque nouvel assassinat d’otages, comme pour les six malheureux du week-end dernier. On l’entend en revanche constamment déplorer la souffrance du peuple palestinien. Citons Vatican News: « Dans un message aux musulmans du monde entier, diffusé par la chaîne d’information saoudienne Al-Arabiya, à l’occasion de la fin du ramadan, le Souverain pontife a de nouveau imploré la fin de la guerre entre Israël et le Hamas. «Ne laissons pas la guerre s’étendre! Arrêtons l’inertie du mal!», s’est-il exclamé, vendredi 12 avril. » Ou encore, le 8 juin: « J’exhorte la communauté internationale à agir d’urgence pour aider la population de Gaza. »
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Pourtant le christianisme inventeur de l’antisémitisme ne cesse de rappeler qu’Israël est le peuple élu, et que Jésus le Nazaréen fut crucifié sous l’intitulé « Roi des Juifs ». Dimanche dernier encore, le Deutéronome de la 1ere lecture, (comme presque chaque dimanche de la messe chrétienne) rappelait que l’union de Dieu avec son peuple Israël est primordiale, première et sacrée. « Moïse disait au peuple : « Maintenant, Israël, écoute les décrets et les ordonnances que je vous enseigne pour que vous les mettiez en pratique. Ainsi vous vivrez, vous entrerez, pour en prendre possession, dans le pays que vous donne le Seigneur, le Dieu de vos pères. (…) Tous les peuples s’écrieront : Il n’y a pas un peuple sage et intelligent comme cette grande nation ! » (Dt, IV, 1-8)
Le Saint Père sait bien que notre Seigneur Jésus Christ n’a jamais été chrétien mais juif, priant et enseignant dans des « synagogues », des « temples ». Qu’il fut circoncis huit jours après sa naissance, raison pour laquelle nous fêtons le 1er janvier de l’an Zéro (une semaine après le 25 décembre) comme le début de notre Ère (oui, sa circoncision, symbole d’alliance avec son peuple, et non pas sa naissance). Que sa mère Marie était une bonne petite juive. Que la terre d’Israël est depuis quelque 30 siècles celle du peuple juif (cf. ci-dessus), menacée par des peuples descendants des Philistins ou des Babyloniens, d’une cruauté redoublée et galvanisée depuis 13 siècles par l’islam.
Et le Pape François ne voit pas que c’est Israël dont il devrait dire tous les jours le martyre ? Des églises et des synagogues sont incendiées en France par des adeptes de Mahomet, qu’attend-il pour venir constater les dégâts, prier parmi nos ruines ?
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