Le régime de Téhéran chercherait-il actuellement à améliorer les relations avec les pays occidentaux, les Etats-Unis en tête? Car si l’Iran déstabilisait encore plus la situation au Moyen-Orient en frappant Israël directement, cela porterait un coup aux efforts diplomatiques américains et aurait un impact négatif sur la campagne présidentielle des démocrates. La conséquence en serait potentiellement le retour au pouvoir du pire ennemi de Téhéran : Donald Trump. Analyse de Sébastien Boussois.
La bombe à retardement qui plane sur le Moyen-Orient depuis plusieurs semaines ressemble de plus en plus à l’Arlésienne. En effet, la mort d’Ismaël Haniyeh il y a deux semaines, n’a toujours pas été vengée par l’Iran, dont les services intérieurs ont été pourtant largement pris en flagrant délit de faiblesse. C’est peut-être que l’Iran n’est plus tout à fait prêt à se mettre en danger pour une de ses « proxis »,
