Les remous médiatiques, provoqués par la vente aux enchères de la réplique du trône de Jean-Bedel Bokassa au château d’Artigny, font remonter à la surface des souvenirs que la République tentait désespérément d’oublier. De l’opération Caban à l’affaire des diamants, la cession de l’objet fait ressurgir un sujet qui fâche dans les hautes sphères: le passé colonial de la France.
Le 26 mai a eu lieu une vente aux enchères qui évoque le « temps béni des colonies », pour paraphraser la chanson de Michel Sardou.
Organisée par la Maison Rouillac au château d’Artigny, en Indre-et-Loire, elle a mis en vente la réplique d’un trône françafricain : celui de Jean-Bedel Bokassa,
